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PATRIMOINE

Le château de la Motte-Husson

chateau motte husson

Au XIVe siècle, le fief de la Motte-Husson s’étend sur la paroisse de la Motte. Le Sieur est Henri de Husson qui reçoit aveu de Jeanne « La Voyère d’ Aron » en 1394. Il est probable que les Husson, que l’on voit seigneurs de Montgiroux vers 1406 ont donné leur nom à la Motte-Husson. En 1600, le domaine est acquis par la famille de Baglion, descendant des princes de Pérouse qui porte alors le nom de sa terre, la Dufferie et qui recueille, en 1790, l’héritage glorieux de la famille du Guesclin. Le château est reconstruit dans l’enceinte des anciennes douves carrées. C’est un vaste bâtiment flanqué de deux tours à poivrière et possédant un perron à double rampe. Le château a été vendu en 2014 à Mme Angéla Newman.

 

La chapelle de l'Aulne Montgenard 

chapelle aulne montgenard

Adèle Garnier, institutrice de Pierre de Crozé, a vécu à l’Aulne Montgenard de 1866 à 1876. La chapelle fût construite en 1871 à l’intention de Adèle Garnier (Mère Marie de Saint Pierre fondatrice de leur ordre). A trois reprises, en février 1872 et en 1873, lors d’un rêve prophétique, Adèle Garnier décide de tout quitter pour se mettre à la disposition de Dieu. Elle créée l’ordre des Bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre. En 1972 et 1998, les bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre, sont venues en pèlerinage à l’Aulne et se sont recueillies dans la chapelle.

 

La chapelle Saint-Léger 

chapelle saint leger

A 3 km de Martigné, la route de Martigné à Mayenne nous conduit à la chapelle Saint-Léger. Notre Dame de Saint-Léger date au moins du XVIe siècle. En 1458, elle est desservie par un chapelain qui reçoit une rente de André Husson et Jéhanne des Arglentiers, seigneurs du domaine de Bois-au Parc en Commer. Abandonné pendant la révolution, le sanctuaire se ruine. Une reconstruction en 1867, effectuée par Jean-Louis Grandin, lui rend son aspect primitif. Monseigneur Vital Grandin, évêque missionnaire de Satala (Canada) frère du curé de Martigné, consacre la chapelle ressuscitée le 19 octobre 1867. Une nouvelle restauration est faite 80 ans plus tard. Monseigneur Florent de la Villerabel, archevêque d’Enos, frère de Mme de Crozé honore de sa présence le pèlerinage des Martignéens et en 1948, ce fût Monseigneur Richaud, évêque de Laval. Cette petite chapelle abrite une vierge à l’enfant en bois polychrome de 1,40 m de hauteur. Depuis de nombreuses années, la tradition du pèlerinage à la chapelle Saint-Léger se perpétue. Une messe en plein air est toujours célébrée le 15 août par le prêtre ayant en charge la communauté paroissiale des Trois Maries de la Jouanne.

 

La croix du Pin 

croix pin

L’antique croix du Pin est édifiée sur le bord de la route allant de Martigné à Montgiroux, près du chemin menant à l’exploitation agricole « Le Pin » au croisement de la route Montgiroux et de Sacé. Elle est aménagée d’une niche et elle atteste l’existence de voies anciennes proches de la rivière.

 

L’ancien presbytère : La Grande Couldre

ancien presbytere

Le presbytère date au moins du XVIe siècle. Ce robuste logis, précédé d’un porche datant de 1677, a été reconstruit au XVIIIe siècle mais certaines parties, notamment la tour d’escalier remontent au XVIe siècle. Eustache Renaudin, originaire du Mans, maître des arts à Angers, restaure le presbytère en 1735. Devenu relais de poste, il abrite successivement, la municipalité et la gendarmerie en 1799. La gendarmerie aurait quitté le presbytère entre 1811 et 1834. Celui-ci fût agrandi en 1865. Devenu la propriété privée de M. Badouel, il a repris son nom primitif : La Grande Couldre.

 

L'aulne-Montgenard

aulne montgenard

A l’origine, le grand Mongenard et le petit Montgenard ne devaient former qu’une seule terre. Les Montgenard disparurent de bonne heure et après Jean de Montgenard qui vivait encore en 1219, nous trouvons une grande lacune jusqu’en 1477. Montgenard fût détaché entre 1477 et 1501 du Grand Montgenard. C’est sans doute de Tristan de Fontenailles, capitaine du Château de Mayenne en 1589, que Montgenard pris le nom de « Montgenard le Capitaine ». Les Fontenailles en seront propriétaires de 1501 à 1665. Le nom de l’Aulne-Montgenard est dû à la famille de Montpinçon au milieu du XVIIIe siècle. Xavier d’Ozouville acquit l’Aulne vers 1860. Il mourût en 1863. Sa sœur Isabelle d’Ozouville en devint propriétaire en rachetant les parts de ses frères et sœurs. La petite fille d’Isabelle née en 1899, hérite de l’Aulne Montgenard, elle épouse Antoine de Lambertye, ils n’eurent pas d’enfants. Leur neveu par alliance, Jean-François Marès achète l’Aulne-Montgenard en 1975. Cette même année, il y installe son élevage de poneys du Connemara qui prend comme affixe « L’Aulne ». L’élevage Connemara de l’Aulne se distingue au niveau national et international tant en concours d’élevage qu’en compétitions. L’élevage est visible sur leur site internet.

 

L'église paroissiale 

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Elle fût bâtie au XIIe siècle. Depuis des siècles, cette église est dédiée à Saint-Georges. En 1649, le chœur de l’église possède trois autels. L’arrière de cet ensemble monumental, servit de sacristie jusqu’en 1829. En 1699, les habitants prennent l’initiative d’un nouvel agrandissement. Le 8 novembre 1729, les deux cloches de cette paroisse sont fondues par Pierre Asselin, maître fondeur au Mans et bénites le 18 novembre. En 1829, une sacristie est construite à l’angle du chœur et de la chapelle St Joseph. En 1857, Monsieur Baret, architecte à Laval, dresse les plans des deux nefs latérales construites en 1858 pour le bas-côté du Sud et en 1860-1861, pour celui du Nord. En 1877, Charles de Crozé, Maire, décide l’acquisition de trois cloches neuves pour remplacer les deux anciennes que l’on trouve trop petite. Le beffroi est modifié par M. Guittier de Martigné afin de recevoir les trois cloches. A partir de 1965, l’abbé Bedouet apporte des modifications intérieures. Saint Georges, dont on célèbre la fête le 23 avril, est le saint patron de la paroisse.

 

Le manoir des Essarts

manoir essarts

Ce manoir date du XIIIe siècleHenri des Essarts était maître et seigneur des lieux en 1312, puis ce fût Simon de Mondot de 1405 à 1416. Etienne de Mondot vend le domaine en 1445 à Patry Lebreton. Un peu avant 1458 et jusqu’en 1758, les Grands et Petits Essarts vont appartenir à la famille Bérault. En 1722, le domaine fût séparé entre deux héritiers, Marguerite Bérault et son frère Jean. Par la suite, la seigneurie et la terre des Essarts furent vendues le 12 mai 1758 à Nicolas Avrillé, négociant à Laval. La terre des Essarts, divisée par la suite, passe en 1804 aux familles Frin de Saint-Germain, aux Leclerc de la Provôterie, et par alliance à la famille Duchemin de Vaubernier. Ce manoir, va rester pendant les XIIIe et XIVe siècles, à usage de ferme. Plusieurs propriétaires se succèderont donc aux Essarts. Il y a quelques années, M. et Mme O’Neill, s’intéressent à ce manoir prenant l’eau de toutes parts. Des travaux importants de rénovation sont entrepris. Aujourd’hui, c’est une belle demeure. On peut remarquer, entre autres, la massive tour ovale qui abrite l’escalier sur l’arrière, le toit rénové à la Mansart qui existait déjà au XVIIe siècle et la bretèche à l’arrière du manoir.

 

Mythème

chateau mytheme

Sur la route de la Bazouge-des-Alleux, Mythème domine de sa haute stature le bourg de Martigné. Le château a été édifié vers 1850 par la Famille de Jourdan, d’origine angevine. Au XVIe siècle, Mythème était une métairie. Catherine Viel, veuve de Jean Brault, donne le closerie pour titre sacerdotale à son fils en 1620. Ce domaine sera transmis à Marie-Catherine Boisleau qui épousa, en 1699, dans l’église de Martigné, Mathieu-Pierre d’Armagnac, chevalier, marquis de la Motte. Mythème fût vendu en 1748 à Etienne Vital, conseiller au grenier de sel de Mayenne, ancêtre des propriètaires du futur château. Amédée de Jourdan figure au recensement de 1901. Le château est ensuite habité par la famille De Laubrières, puis cédé beaucoup plus tard à une famille hollandaise. En février 2006, M. et Mme d’Abbundo acquièrent ce château qui subit d’importants travaux. Mythème appartient aujoud’hui à Mme Dominique Chardon.

 

 

 LA COMMUNE

Histoire

Les origines

Les origines de Martigné se perdent dans la nuit des temps. Martigné fût légué par St Hadouin à la basilique des Saints-Apôtres en 642. Charlemagne reconnut les droits de l’Eglise du Mans et Louis le Pieux en confirma la possession en 832. Le village se serait développé à partir du domaine de Martinius, un riche propriétaire terrien de l’époque gallo-romaine. Une autre hypothèse attribue à St Martin (316-397) l’origine de cette appellation. Quant à Raymond de Martigné ou des Prés, évêque d’Angers, vers la fin du XIe siècle, il est probable que ce soit le personnage qui ait pris le nom du lieu qui lui est bien antérieur :

  • Villa Martiniaco : 642/832
  • Presbytère de Martineo : 1189
  • Martigné : 1307
  • Martigné-sur-Laval : 1387
  • Martigné prés ou sous Laval en 1560
  • Martigné-sous-Mayenne au début du XXe siècle
  • Martigné–sur-Mayenne depuis 1983.

Du XVe au XIXe siècle

En Octobre 1433, les habitants prennent des lettres de congé de la garnison anglaise de Mayenne.

En 1619, Le passage de bandes armées est signalé. 

En 1640, une épidémie décime la paroisse.  

En 1788, la récolte est compromise car elle est ravagée par une quantité prodigieuse de mulots d’une grosseur extraordinaire. 

En 1789, année de la révolution française, un cahier de doléances est rédigé par René POTTIER. Ce cahier dépeint Martigné comme « un terrain froid et aquatique, la moitié est en landes et l'autre en ronces. Il y a environ six cents pauvres logés dans des cabanes ou huttes faîtes en motte de terre. Le 24 Juillet 1789, on se porte, en armes, au secours de Mayenne.

En 1791, les dénonciations de la municipalité contre les sœurs de la charité et le curé de châlons qui attirent à l’église tous les aristocrates, dénotent le climat d’insécurité qui règne alors. Martigné, situé à mi-chemin, entre Laval et Mayenne, paraît, dés les premiers troubles, important à protéger. Une brigade de gendarmerie est demandée le 2 Mai 1792. Le 22 Octobre 1793, les prêtres réfractaires, reçoivent insultes et menaces de la population. L’armée vendéenne (chouans) se dirige de Laval vers Mayenne et passe par Martigné.

Un cantonnement s’établit dans le bourg le 15 Mars 1795. Les craintes deviennent plus sérieuses à partir de 1798. En février 1799, une colonne mobile, armée de fusils, fait de fréquentes patrouilles. Le 27 septembre, le cantonnement est renforcé, mais il cède devant une invasion de huit cents chouans qui attaquent le bourg le 29 septembre à 5h30 du soir. 

Le 28 janvier 1800, les 60 hommes du cantonnement se retirent à Mayenne. Enfin, le 14 février, les chouans désarment. A l’occasion de l’insurrection royaliste de 1832, Martigné fut pourvue d’un cantonnement qui n’était pas encore retiré en 1838.

 

- La guerre 1914/1918

- Foires, Marchés et assemblées

L' école de 1524 à 2016

- Centenaire de la guerre 14/18

- Commerces, industries et artisanat

- Les_voies_de_communication.pdf

 

 

 

 

  

 

 

 

5, place de l'église - 53470 Martigné-sur-Mayenne - Tel : 02 43 02 50 34 - Fax : 02 43 02 50 03 - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.